Publié le 25/06/2024
Quelle dynamique sur le marché immobilier au 1er trimestre 2024 ?
Après une année 2023 de contraction historique du marché immobilier, le premier trimestre 2024 confirme les prévisions des experts. Dressons un état des lieux de ce milieu d’année.
La baisse des prix de l’immobilier s’accélère à travers la France
Selon les notaires de France et l’Insee, sur un an, les prix des logements anciens ont reculé de plus de 5% au premier trimestre 2024. En neuf mois, la baisse des prix immobiliers a presque triplé (-3,9% au 4ème trimestre 2023, -2% au troisième trimestre 2023).
C’est donc le troisième trimestre consécutif de baisse à l’échelle nationale, le sixième trimestre consécutif en Ile-de-France où les prix ont chuté de plus de 8% entre les premiers trimestres 2023 et 2024. Sept arrondissements de la capitale affichent désormais des prix moyens au mètre carré inférieurs à 9 000 euros, contre cinq le trimestre précédent, et onze arrondissements sont sous la barre symbolique des 10 000 euros. En province, la baisse des prix se poursuit également et affiche -4,2% sur un an. Les grandes villes connaissent d’importantes baisses de prix (à l’exception de Nice qui résiste encore) et les zones touristiques commencent à voir leurs prix stagner, voire baisser sur les derniers mois.
Des taux de crédits qui s’améliorent légèrement
La production de crédits a été divisée par trois en deux ans. En mars 2024, elle est au plus bas depuis 2014. Bien que les taux affichent une légère baisse depuis le début de l’année, celle-ci est loin de compenser leur quadruplement des 2 années précédentes. En mars 2024, ils affichent 3,9% en moyenne selon l’Observatoire CSA/Crédit Logement et devraient se stabiliser au 3ème trimestre 2024.
La Banque de France confirme la chute significative des prêts immobiliers octroyés avec seulement 21,7 milliards d'euros prêtés au premier trimestre 2024, contre 38 milliards l'année précédente et 56,3 milliards il y a deux ans. Cette diminution de 61% en deux ans illustre clairement le refroidissement du marché du crédit, un facteur déterminant du ralentissement des transactions immobilières.
La baisse des volumes de transactions se poursuit
Au cours des 12 derniers mois, le nombre de transactions a chuté à 822 000 unités à fin mars, contre 931 000 à fin septembre 2023 sur une année glissante. Les volumes de ventes de logements anciens sont en baisse de 24% sur un an et de 40% par rapport au 1er trimestre 2022.
Notons qu’en Ile-de-France comme en province, cette baisse est plus marquée pour les maisons que pour les appartements. Cette tendance semble s’expliquer par une diminution de la demande pour les maisons individuelles, jadis très prisées, en raison de la hausse des taux d'intérêt qui limite la capacité d'emprunt des ménages.
Les difficultés semblent encore plus marquées sur le marché du neuf, dont les ventes se sont effondrées depuis 18 mois et sont au plus bas depuis 1995, notamment en raison des effets de l’inflation sur la main d’œuvre et les matières premières.
Quelles perspectives pour le marché ?
La baisse des taux de crédit et la baisse des prix de l’immobilier sont de bonnes nouvelles pour les acheteurs. Elles semblent néanmoins à ce stade insuffisantes pour relancer la dynamique du marché. La Fédération nationale de l’immobilier prévoit en effet pour l’année 2024 une baisse des ventes de 8% et un volume d’environ 800 000 transactions, avec des prix qui devraient continuer de baisser. La Banque de France anticipe pour sa part une croissance économique lente, ce qui devrait continuer à peser sur le marché immobilier.
Une véritable reprise semble donc exclue dans les prochains mois. Notons néanmoins quelques signaux positifs, comme la hausse ressentie du nombre de visites de logements et de la fréquentation des sites d’annonces immobilières, qui restent néanmoins assez habituelles à cette période de l’année.
Des questions ? Un besoin de formation coaching immobilier ? Nos équipes sont à votre disposition : parlons-en ensemble. Cliquez ici pour prendre rendez-vous.
La baisse des prix de l’immobilier s’accélère à travers la France
Selon les notaires de France et l’Insee, sur un an, les prix des logements anciens ont reculé de plus de 5% au premier trimestre 2024. En neuf mois, la baisse des prix immobiliers a presque triplé (-3,9% au 4ème trimestre 2023, -2% au troisième trimestre 2023).
C’est donc le troisième trimestre consécutif de baisse à l’échelle nationale, le sixième trimestre consécutif en Ile-de-France où les prix ont chuté de plus de 8% entre les premiers trimestres 2023 et 2024. Sept arrondissements de la capitale affichent désormais des prix moyens au mètre carré inférieurs à 9 000 euros, contre cinq le trimestre précédent, et onze arrondissements sont sous la barre symbolique des 10 000 euros. En province, la baisse des prix se poursuit également et affiche -4,2% sur un an. Les grandes villes connaissent d’importantes baisses de prix (à l’exception de Nice qui résiste encore) et les zones touristiques commencent à voir leurs prix stagner, voire baisser sur les derniers mois.
Des taux de crédits qui s’améliorent légèrement
La production de crédits a été divisée par trois en deux ans. En mars 2024, elle est au plus bas depuis 2014. Bien que les taux affichent une légère baisse depuis le début de l’année, celle-ci est loin de compenser leur quadruplement des 2 années précédentes. En mars 2024, ils affichent 3,9% en moyenne selon l’Observatoire CSA/Crédit Logement et devraient se stabiliser au 3ème trimestre 2024.
La Banque de France confirme la chute significative des prêts immobiliers octroyés avec seulement 21,7 milliards d'euros prêtés au premier trimestre 2024, contre 38 milliards l'année précédente et 56,3 milliards il y a deux ans. Cette diminution de 61% en deux ans illustre clairement le refroidissement du marché du crédit, un facteur déterminant du ralentissement des transactions immobilières.
La baisse des volumes de transactions se poursuit
Au cours des 12 derniers mois, le nombre de transactions a chuté à 822 000 unités à fin mars, contre 931 000 à fin septembre 2023 sur une année glissante. Les volumes de ventes de logements anciens sont en baisse de 24% sur un an et de 40% par rapport au 1er trimestre 2022.
Notons qu’en Ile-de-France comme en province, cette baisse est plus marquée pour les maisons que pour les appartements. Cette tendance semble s’expliquer par une diminution de la demande pour les maisons individuelles, jadis très prisées, en raison de la hausse des taux d'intérêt qui limite la capacité d'emprunt des ménages.
Les difficultés semblent encore plus marquées sur le marché du neuf, dont les ventes se sont effondrées depuis 18 mois et sont au plus bas depuis 1995, notamment en raison des effets de l’inflation sur la main d’œuvre et les matières premières.
Quelles perspectives pour le marché ?
La baisse des taux de crédit et la baisse des prix de l’immobilier sont de bonnes nouvelles pour les acheteurs. Elles semblent néanmoins à ce stade insuffisantes pour relancer la dynamique du marché. La Fédération nationale de l’immobilier prévoit en effet pour l’année 2024 une baisse des ventes de 8% et un volume d’environ 800 000 transactions, avec des prix qui devraient continuer de baisser. La Banque de France anticipe pour sa part une croissance économique lente, ce qui devrait continuer à peser sur le marché immobilier.
Une véritable reprise semble donc exclue dans les prochains mois. Notons néanmoins quelques signaux positifs, comme la hausse ressentie du nombre de visites de logements et de la fréquentation des sites d’annonces immobilières, qui restent néanmoins assez habituelles à cette période de l’année.
Des questions ? Un besoin de formation coaching immobilier ? Nos équipes sont à votre disposition : parlons-en ensemble. Cliquez ici pour prendre rendez-vous.